L’experience télévisualisée – la soumission ou la vie.

Le 18 mars au soir, la chaîne France 2 a proposé une émission particulière. Le nom „Jeu de la mort“ ne peut pas vraiment nous étonner car la télé d’aujourd’hui nous propose beaucoup d’images violentes dans les films aussi bien que dans les émissions. Mais, en fait, cette emission est un documentaire qui aborde le deuxième – la violence et l’agresivité du divertissement télévisuel. C’est une experience scientifique. Mais quel est son thème? Comment s’est-il passé? Et quels sont ses résultats?

Les auteurs ont posé la question de deuxième partie du titre du documentaire „Jusqu’où peut aller la télé“. Pour la répondre ils se sont inspirés d’un vieux experience des années 60 de Ph. D. Stanley Milgram. Cet expérience avait pour but de mésurer le niveau de pouvoir de l’autorité sur l’individu en travaillant avec l’échantillon répresentatif de 80 personnes. Il a évoqué un jeu et il y avait trois personnes: un joueur qui est aussi l’objet de l’experience, son adversaire représenté par un acteur et un savant qui présente le pouvoir pour le joueur.  Au début ce dernier a expliqué les règles et chacun des deux joueurs a choisi comme par hasard son rôle – le candidat ou le questionneur (l’interrogateur). En fait, le joueur a été toujours le questionneur (l’interrogateur) et l’acteur le candidat. Le premier a posé des questions préparées en avance et le candidat attaché sur éléctricité et caché derrière un mur les a répondu. Chaque fois quand il répond de manière incorrecte, le questionneur (l’interrogateur) est obligé de lui donner un coup d’éléctricité, tout cela pendant que l’autorité l’encourage sans cesse.  Il y avait 9 niveaux de force éléctrique (de 20V à 460V), mais, en verité, l’acteur seulement jouait son rôle. On observait comment l’objet de l’experience va-t-il se comporter devant l’autorité. Les résultats? Presque 62 % des gens se sont soumis aux ordres de l’autorité malgré la douleur simulée de l’acteur. La comparaison avec les nouveaux résultats est aussi un but des auteurs du documentaire qui ont adapté cet experience aux besoins d’une émission télé.

L’expérience s’est passé dans un studio, avec des cameramen, des lumières, une animatrice et aussi avec le public – un vrai show. Les personnes choisies ont été, une par une, confrontées avec une  situation pareille – obeir aux règles du jeu établies par la télé ou les refuser. C’est le but, ils sont toujours seuls contre cet grand ensemble d’autorité qui est pour eux quelque chose de totalement nouveau. C’est une contradiction entre „Je suis“ et „Je fais“. Comment ont-elles résisté au pouvoir?

Selon les résultats de l’expérience presque 80 % des gens ont obei jusqu’au bout (46OV). Même si, il faut le souligner, l’acteur caché qui criait toujours s’arrête complètement après 320V. Ensuite 90 % de gens ont rit pour exterioriser la tension au niveau de 80V après que l’acteur ait crié plus fort pour la première fois. Le niveau de 180V est la ligne de cassage. L’acteur a dit impérativement qu’il voulait s’arrêter ici. Presque tout le monde a démandé à l’animatrice „Qu’est-ce qu’on va faire?“, mais elle toujours seulement l’encourage d’un ton autoritaire: „Ne vous laissez pas impresionner, il faut continuer“ le public la supportait pour ses paroles. Cependant on peut voir la première rupture. Dans ce niveau neuf personnes refusent d’obeir et 17 % des autres ont commencé à tricher et suggérer les bonnes réponses à l’acteur. Un autre niveau important est celui de 320V quand l’acteur arrête de parler. On peut y voir un autre combat interieure des questionneurs (l’interrogateur). Mais finalement seulement sept personnes résistent contre l’ambiance et l’encouragement du public et de l’animatrice. Un autre chiffre qu’il faut souligner est celui des gens qui ont dit après l’expérience ne pas avoir pris conscience de la realité. C’est une chiffre de 15 % en comparaison avec la chiffre de 6 % de Milgram. On peut aussi mentionner une modification de l’expérience. Des individus d’un autre échantillon répresentatif ont été abandonné tout seul par l’animatrice dans le studio. Dans l’autorité de l’environement de divertisement télévisuel et du public presque 65 % ont décidé de s’arrêter.

Il existe deux points de vue majeurs sur ce documentaire. Si on prend le premier, on peut simplement dénoncer les résultats. On peut le considerer comme un divertisement télévisuel parmi les autres. En fait, c’est un vrai problème, car ce documentaire accuse la télé d’avoir le pouvoir immense aussi bien sur les téléspectateurs que sur les participants au jeu en rendant populaire un expérience – en l’intégrant à la télé. Quelque fois, nous sommes vraiment pris dans la situation et nous souhaitons que quelqu’un ne se soumette pas de la pression.

Mais d’un autre point de vue, si on croit que ce documentaire peut vraiment dévoiler une chose réelle et dangereuse, les résultats sont à première vue ménaçants. Tels chiffres et telle différence, il n’y a seulement 40 ans? Qu’est-ce qu’elles signifient vraiment? Premièrement, il faut dire, que la tentative des auteurs est ambigüe. Dans le cas de la confirmation, il nous surgit un autre double-point de vue sur cette  problèmatique qui peut être formulé dans deux question: „Quelle est l’autorité de la télé d’aujourd’hui?“ et „Les gens sont-ils plus manipulable que dans les années 60 ?“ Les auteurs ne savent pas quel est le but exact de l’expérience. On a montré que si l’animatrice abandonne les joueurs, ils arrêtent de continuer „la torture“ plûtot (62 %) que quand elle est à côté d’eux (20%). Lorsqu’elle quitte le champ de la caméra, ils perdent celui qu’ils jugent comme quelqu’un qui donne les ordres et qui est important. Mais dans ce cas là, ce n’est donc pas la télé mais plûtot l’animatrice qu’ils désignent comme celui qui détient l’autorité. On peut voir que l’environnement du divertisement télévisuel, les caméras et le public jouent un rôle beaucoup moins important qu’elle. Et en plus; à cause de cette mise en scène, on ne peut pas comparer ni ces deux chiffres (d’années 60 et d’aujourd’hui) parce que les éléménts de l’expérience ne sont pas les mêmes. Finalement aucune de ces question peut être clairement résolue  par les chiffres trouvées.

L’experience montre quel est le pouvoir de la télé d’aujourd’hui plutôt par les critiques des participants, considèrés comme objets, après le jeu. Certains disent qu’ils savent en vérité que cela ne peut pas être réel; qu’ils croient à la télé; qu’il existe des régles de divertissement, qu’il existe des frontières et que la télé ne peut pas tuer l’être humain. Donc, c’est plutôt cette croyance en la télé: malgré le fait qu’ils ne savent rien, ils croient que la télé ne peut pas être mal. C’est le témoignage de son pouvoir réel. C’est la vraie autorité de la télé – on croit aveuglément à son bien et à sa moralité. On la suit de façon qui n’est pas fondée sur un raisonnement – passivement comme un spectateur aussi bien qu’activement comme un joueur. On pourrait y croire si fortement – jusqu’à la mort. Cela montre quelle legitimité on suppose à la télé.

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